Atelier Développement de l’électromobilité organisé par Grenoble-Alpes Métropole.
Atelier Développement de l’électromobilité organisé par Grenoble-Alpes Métropole.
Il en ressort que l’avis éclairé, des utilisateurs au quotidien de leur VE, pourrait être mieux pris en compte dans les décisions sensées améliorer l’électromobilité.
ACOZE France a été invitée le 7 octobre 2019 à participer à un atelier sur le Développement de l’électromobilité, sur la métropole de Grenoble, et je tiens à remercier l’organisateur de cette invitation.
Je laisse la parole à notre représentant local (jch) qui a bien voulu prendre de son temps pour nous faire remonter les différentes remarques, je l’en remercie.
« Une trentaine de personnes étaient présentes dont les organismes suivants : le SEDI38 (Syndicat électrique de l’Isère), le GEG (Grenoble électricité), ENEDIS, RENAULT et l’OPAC.
Le TTK (Entreprise franco-allemande de conseils spécialisé dans la planification des transports) organisait cet atelier pour établir le futur schéma directeur du développement du véhicule électrique sur la métropole.
4 sujets principaux :
- Faire découvrir et donner envie de rouler en véhicule électrique,
- Faciliter la recharge à domicile ou sur son lieu de travail,
- Accompagner la recharge des véhicules en domaine privé et sur la place publique,
- Donner à la voiture sa juste place dans l’espace public,
- Donner envie d’utiliser raisonnablement son véhicule électrique.
Des petits groupes ont été réalisés afin de voter sur les sujets proposés, selon l’importance accordée par les invités.
Il est force de constater que les vrais utilisateurs (nous étions plusieurs) qui utilisent quotidiennement leur véhicule électrique, ne seront plus associés à ce projet de schéma directeur, malgré que ces idées partagées proviennent de ces personnes.
Il en ressort que les différents organismes présents, sont assez déconnectés de la réalité et des réels besoins.
Quel était le véritable sens de cet atelier, finalement ?
RENAULT a expliqué les réticences des acheteurs et a démontré que les bornes mises à disposition sont trop souvent en panne.
L’OPAC a expliqué ses difficultés à proposer des garages munis de simples prises de style Green Up 16A pour ne charger que les véhicules électriques, mais ne s’est pas exprimé sur l’aménagement de parkings aménagés pour recharger les véhicules.
J’ai tenté de faire comprendre que 90% des bornes installées sont inutilisables depuis plusieurs années, car mal gérées, dégradées sans suivis de réparation, squattées régulièrement par des véhicules thermiques et par des véhicules électriques ne chargeant pas.
En conclusion : le ressenti sur cet atelier n’est pas très favorable, en raison du constat que trop de décideurs ne sont pas réellement des utilisateurs de véhicules électriques. »
Mot du Président d’ACOZE FRANCE :
Je me permets de rajouter que ce style de rencontre devrait être une amorce sérieuse sur la prise en compte décisive des moyens qui doivent être établis pour réaliser correctement la Mobilité Électrique en France. Pour se faire, les associations d’utilisateurs invitées devraient être mieux écoutées et surtout invitées à participer jusqu’à la fin du projet, tout le monde serait gagnant, d’autant plus que ces associations sont bénévoles.