Cycles NEDC, WLTP. Kézaco ?
Cycles NEDC, WLTP. Kézaco ?
Aujourd’hui, 1er septembre 2018, le cycle de test WLTP entre en vigueur. Les choses vont donc changer pour les constructeurs et le portefeuille des automobilistes.
Kézaco ?
Ce sont des tests d’homologation que subissent tous les nouveaux véhicules, permettant de comparer leurs performances en terme de consommation, d’autonomie et d’émissions de particules et de CO2 pour les voitures thermiques.
Entré en vigueur en 1973, le cycle NEDC, New European Driving Cycle (Nouveau cycle européen de conduite), est donc devenu obsolète depuis hier soir.
Ce test était réalisé uniquement sur banc d’essai. Les résultats ne reflétaient pas les conditions réelles d’utilisation. Il était facile à tromper avec un logiciel truqueur (Dieselgate).
Le nouveau WLTP, Worldwide Light vehicles Test Procedures (Procédure d’essai mondiale harmonisée pour voitures particulières et utilitaires légers), est en partie réalisé sur route. Il se rapproche d’une utilisation plus pragmatique dans la vie de tous les jours.
Les chiffres de consommations et émissions seront plus réalistes, plus en accord avec les performances et émissions réelles des véhicules. Ces mesures seront désormais réalisées sur un parcours plus long, dans des conditions plus comparables à celles de la circulation réelle et avec des véhicules aussi bien équipés et donc de poids comparable à ceux effectivement vendus par les marques.
Tous les constructeurs doivent faire passer ce nouveau test WLTP à tous leurs modèles, ce qui entraîne des conséquences sur les gammes disponibles, car de nombreux modèles doivent être modifiés pour être conformes notamment aux émissions de CO2. Et les constructeurs ont pris du retard. Ainsi, chez VW, les délais de livraisons de certains modèles diesel courent désormais sur un ou deux ans et Renault se voit contraint d’allonger, lui aussi, ses délais de livraison. Certains modèles vont même disparaître des catalogues.
Pour les automobilistes, tout cela gagnera en réalisme et permettra de choisir un véhicule en fonction de chiffres affichés plus en phase avec un usage normal de chaque modèle. Mais le malus pour excès de CO2 va augmenter. Là où un véhicule prétendait n’émettre que 112g de CO2 au km, il sera réhomologué avec une émission de 125 g/km.
Un bémol, les constructeurs pourront encore mettre en avant sur leurs prospectus les chiffres NEDC, jusqu’au 31 décembre 2018.