Essai Mini Cooper SE Électrique

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Essai Mini Cooper SE Électrique

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Rencontre avec le Mini Electric à la Rochelle

Hervé Lorioux a tenu un stand ACOZE FRANCE à la concession BMW-MINI à La Rochelle-Puilboreau à l’occasion de la tournée ElectrifYou, et c’était l’occasion d’essayer une Mini Cooper SE Électrique sur un parcours client. Ce premier essai était trop court pour l’apprécier, ainsi lorsque la date de la rencontre « Et si on parlait véhicule électrique à Pons » fut connue, il a accepté la proposition faite par la concession d’un essai de 48 heures pour s’y rendre en Mini et partager ici son retour d’expérience.
Mini Cooper SE devant la concession

C’est donc avec une certaine impatience que le samedi, je me suis donc rendu à la concession pour prendre possession de la MINI qui m’était réservée. Extérieurement, elle ne se distingue des autres MINI que par la calandre pleine et les petits logos de prises jaunes… ronds comme pratiquement tout ce qui se trouve dans cette voiture. Seules les angles et les lignes droites des drapeaux Union-Jack des feux arrières font exception à ces rondeurs. En s’asseyant dedans, on s’aperçoit qu’à l’intérieur aussi tout est rond, jusqu’aux poignées de porte.

Rondeurs de la Mini Cooper SE

Une fois les principales commandes assimilées, c’est parti pour une balade silencieuse. Dès le départ, je teste les 2 modes de régénération afin de choisir le plus adapté au parcours et à ma conduite. Celui qui a la plus forte régénération permet la conduite à une pédale, un petit peu déroutant au début, on s’y habitue vite et rapidement on ne touche plus la pédale de frein pour s’arrêter.

L’autonomie affichée sur un véhicule d’essai n’est jamais représentative car il n’y a pas eu d’éco conduite, c’est même plutôt la puissance d’accélération qui est mise en avant. A la prise en main, l’autonomie affichée était de 132 km pour 94% de batterie, ce qui est très faible comparé aux 225 km de l’autonomie théorique WLTP. Après une vingtaine de kilomètres parcourus sur route départementale, elle était remontée à 139 km alors que 10% supplémentaires avaient été consommés.

Un complément de charge nocturne, en vue du trajet à faire le lendemain, permettra d’afficher 168 km et de découvrir l’affichage en cours de charge et le détail qui fait la différence : le logo « MINI » qui s’affiche au sol lors de l’ouverture de la porte !

Logo Mini projeté au sol

Le lendemain, la pluie qui s’est invitée et la température de 11°C ne favoriseront pas la consommation d’autant que les 105 km à parcourir se feront majoritairement sur des voies rapides à 110. Côté conduite, rien à signaler. La MINI avale les kilomètres avec facilité et les 135 kW (184 ch) permettent de s’engager ou de doubler facilement. Malgré l’humidité, la ventilation et le chauffage ont été efficaces contre la buée.

En attendant le remplacement des bornes actuellement hors-service sur les 250 km qui séparent Poitiers et Bordeaux, emprunter l’autoroute est comparable à une traversée du désert. Il faut donc sortir de l’autoroute pour trouver des bornes comme celle de Pons ou nous nous rendons et où nous allons justement rencontrer des véhicules électriques en itinérance.

Pendant ce rassemblement, nous aurons l’occasion de rencontrer la propriétaire d’un KIA e-Niro venue recharger lors d’un trajet Vendée / Lot et Garonne ainsi qu’une propriétaire d’un MG ZS venue tout droit d’Angleterre ! Cette rencontre improbable a permis de découvrir cette voiture chinoise encore rare sur nos routes.

Rassemblement

Après ces moments bien sympathiques, il est temps de rentrer. C’est au tour de la MINI de recharger sur la borne EVBOX du réseau MObiVE. Les 18,9 kWh seront chargés en 31 minutes, ce qui correspond à la puissance moyenne de cette borne qui délivre 36 kW après un début de charge pouvant théoriquement atteindre 50 kW, mais seulement pendant quelques minutes suivant la charge de la batterie incorporée. Le retour se fera par la route départementale avec une visite dans la ville de Saintes.

Mini Electric en train de recharger

L’écran du compteur parait très simple mais contient les informations nécessaires comme l’autonomie, le % de charge restant et la consommation en kWh/100, il est très lisible et, lorsque le mode navigation est activé, un report de la direction à suivre est disponible sous le compteur de vitesse.

Affichage Mini Electric

Le parcours a été réalisé en mode GREEN et la consommation moyenne a été de 16,2 kWh. Les conditions n’étaient pas idéales et des trajets urbains ou péri urbains devraient permettre d’approcher l’autonomie WLTP. Il existe aussi un mode SPORT représenté par un karting de couleur rouge, il doit exploiter toute la puissance du moteur associé aux qualités du châssis près du sol avec les pneus taille basse en 205/45/17, mais là il faut mettre des gants pour piloter le kart !

Il est temps de la ramener à la concession, cet essai m’a permis de découvrir l’univers MINI et les qualités de cette version électrique. Son autonomie la destine à un usage plutôt urbain mais avec un réseau de bornes de recharge rapides tel que celui qui se déploie en Charente-Maritime, elle peut s’aventurer sans problème hors de ce périmètre.

Merci à la concession MINI de La Rochelle-Puilboreau pour cet essai.


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